Edward Pierce - Chercheur de vérité

NOM : Pierce, oui voilà. Pierce.
         
PRÉNOM : Je me prénom Edward. Très americain.
         
ÂGE : Je tourne autour de 45 ans. Mais, je parais plus vieux que je le suis.
         
LIEU DE NAISSANCE : C'est assez flou, dans les environs de Boston en 1879.
         
RACE : Quelle question, humain pardis !
         
MÉTIER : L'un des plus mal payé. Je suis détective privé.
         
STATUT MARITAL : Je suis un célibataire endurci. Je n'ai ni femme et ni enfant...
         
ORIENTATION SEXUELLE : Il me semble que ce soit bien hétérosexuel.
         
AVATAR : Sagamore Stévenin
         
TRAIT(S) PARTICULIER(S) : Je possède effectivement une mystérieuse cicatrice au niveau de mon ventre. Ainsi que d'important cerne sous mes yeux. Mes rêves terrifiants sont extrêmement lucides et "prophétiques" la plupart du temps. Je suis ce que l'on nomme chercheur de vérité. Un humain exceptionnel ayant une très grande sensibilité et réceptivité à ses rêves. J'entends souvent une ou plusieurs voix dans ma tête me parler. Une de mes particularités les plus significatives est d'avoir consulté une copie du Nécronomicon sans être devenu complètement fou ou mort dans d'étranges circonstances. À cause de cette lecture, à une compréhension du Mythe et du R'lyehien accru.
     

        Vous connaissez les clichés n’est-ce pas ? Les détectives privés adorent particulièrement le Whisky. C’est une unique faiblesse dans nos rangs. Je n’échappe pas vraiment à cette dure règle. Voyez-vous mon métier est extrêmement dangereux, stressant et angoissant. L’alcool est pour moi, non pas vraiment une échappatoire. Plutôt pour me détendre agréablement, me calmer suffisamment et me faire oublier mes cauchemars incessants.

         Le Destin m’a choisi depuis ma naissance. Je ne cesse de faire des rêves horribles. De choses inconnues, de monstres, de créatures qui sortent tout droit de mon imagination ? À cause de ça, je prends des somnifères pour tenter de dormir dignement. Mais leurs effets sont très limités. Cela m’épuise, à un point que vous ne pouvez imaginer. Je ne dors pratiquement plus la nuit. Toujours cette désagréable sensation d’être épiée à chaque coin de rue.

          De la colère, voilà ce que je ressens. De m’avoir entraîné dans cette histoire. De la rancune et aussi une défiance totale envers les gens. Ma confiance a été très fortement ébranlée. Il m’est impossible de parler de ce que j’ai vécu chez un psy. Il me traiterait directement de fou. Et je serais bon pour l’asile psychiatrique. Malgré ce bouillonnement perpétuel en moi. Il est hors de question de faire plus de mal que j’en ai déjà fait. Les principaux responsables de ma chute, sont tous morts. Je les ai tués en grande partie.

         En temps normal, mis à part le Whisky. Je suis une personne très maniaque dans mes recherches minutieuses. Je ne laisse rien au pur hasard. En tant que détective, je me dois de sauver ma réputation mis très à mal par la crise du début du siècle. Je n’ai pas la moindre réelle envie de me faire virer ! Tout ça pour des vastes conneries… Quand, on s'approprie une affaire. Je m’y mets corps et âme à la résoudre, quitte à y perdre ma santé mentale.
         

     

          Si vous déchiffrez ses mots, c’est que je ne serais malencontreusement plus de ce monde… Mon nom est Edward Pierce. Détective Privé. Ce que je vais écrire est… Invraisemblable. Voici les mémoires d’un homme misérable.

Je suis né dans les environs de Boston en 1879. Depuis ma plus tendre enfance, je façonne des rêves étranges et très lucide. Avec une voix qui ne cesse de me dire que j’ai été choisi précisément. Que je dois visiblement libérer sur parole quelqu’un ? Où quelque chose… Ce ne sont pas toujours les mêmes songes, mais ils sont très épouvantables. Incompréhensible pour un enfant inexpérimenté…

Cela ne m’a pas vraiment aidé. Mes dignes parents ne me croyaient pas, quand je parlais clairement de ces étranges rêves. Je n’étais, en aucun cas, pris au sérieux, pire… On me traitait de fou. Je devais naturellement me taire sinon, on me menaçait réellement d’être envoyé dans un centre de correction. Pourtant, ce que je voyais durant mes nuits se réalisait à chaque fois avec une précision dérangeante.

Mon adolescence s'est passé exactement de la même manière, jusqu’à l’âge adulte. Puis vain la Grande Guerre… Comme tous les hommes de l’époque, je fus donc appelé pour partir au front. Je ne vous dis pas les horreurs et atrocités auquel j’ai été confronté. La nature humaine est si abjecte. Si vous voyez ce que je veux dire. Je faisais partie de la 77e compagnie. Dans la 9e division que l’on nomme le bataillon perdu. J’ai combattu en Argonne. J’en garde un briquet. Mes cauchemars n’en étaient que trop amplifiés. Traumatisme…

Lorsque la Guerre fut terminée brusquement. Je retournais immédiatement à Boston, pour y ouvrir une agence de détective privé. Les mois renouvelables furent très difficiles et rien de bien intéressant, même si, j’aime mon travail. Malheureusement pour moi, les ennuis n’étaient guère très loin. L’alcool fini par me ronger. Et le manque d’affaire sur ma table, me menaçait de fermer boutique. Jusqu’au jour ou un homme du nom de Stephen Webster, me proposa une affaire des plus étranges et sinistres.

Il m’expliqua la raison de sa venue, la mort suspecte de sa fille Sarah Hawkins. Il tenait dans ses mains un mystérieux tableau qui en l’observant d’un peu plus prêt. Me rappela d’étranges souvenir fait plutôt dans la journée durant ma sieste. Je déteste le Whisky… Bien que retissant au début, je finissais par accepter son offre. Il me promettait d’être bien payé. Je n’allais pas cracher dessus. Il me donnait les informations disponibles dont j’avais besoin. Sa fille vivait clairement à DarkWater avec sa famille. Une ancienne île de pécheur.   

Regroupant mes affaires, je pris le bateau de Boston direction l’Atlantique Nord pour DarkWater. Comme me l’avait dit Webster, c’est bel et bien un îlot. Une brume est installée autour, mais la visibilité n’est pas nulle. J’étais imprégné fortement de l'étrange culture locale.

Darkwater abritait notamment une industrie baleinière en plein essor jusqu'à une soudaine pénurie en 1847. Cette unique année-là, le dernier navire de l'île, le Scylla, revint avec un légendaire « Pêche Miraculeuse », qui sauva l'île. Les insulaires superstitieux se méfient des étrangers comme moi. Je rencontre en objectif premier le capitaine Fitzroy, qui me fournissait davantage de détails sur la famille Hawkins.

L'agent Bradley, qui s'est occupé de l'affaire ; et Cat Baker, une cheffe de contrebande réussi et de gang redoutée. Je remarquais également un épaulard échoué, tué par des blessures épouvantables, être ramené à la mer par la police, au grand dam des habitants. Une histoire de superstition.

Tout en explorant le manoir des Hawkins avec Bradley, j'en apprenais davantage sur cette famille. L'épouse, Sarah, était une peintre célèbre connue pour son style macabre. Mais elle aurait également été mentalement instable. J'en déterminais que l'incendie n'est peut-être pas un accident et que quelqu'un a peut-être survécu. Peu de temps après, j'étais abordé par un homme en robe qui vole quelque chose dans le grenier. Bradley et moi se lancions à sa poursuite puis nous découvrions bientôt une porte cachée. Celle-ci menait à des grottes et des tunnels secrets sous l'île.

Là, nous retrouvions le voleur et d'autres cultistes effectuant un rituel. Bradley reconnaît le chef comme Charles Hawkins, que nous pensions mort dans l'incendie. Face à ça, je me souvenais que c'était comme dans mon rêve. Identique, à la perfection. Hawkins était vraiment très horrible et quelque chose de malsain émanait de lui. Tout comme mon songe, celui-ci tue Bradley avec un bras tentaculé. Furieux d'avoir été découvert, celui-ci frappait violemment la roche et toute la grotte menaçait de s'effondrer.

Je tentais de fuir, malheureusement. Des rochers m'étaient tombé sur la jambe. Grièvement blessé, j'avais eu beaucoup de mal à sortir. La douleur était trop intense, je m'évanouissais. Mes réveils et évanouissements étaient fréquents, entre mêler d'intense cauchemars et crise. Lorsque tout ceci se calmait enfin, je me réveillais dans une cellule capitonnée. Je ne comprenais pas ce que je faisais dans un asile... N'étais-je pas censé être dans un hôpitale ?! Je n'y comprenais plus rien... Sans parler que j'avais cette voix dans ma tête qui était plus intense et me montrait des choses qui semblait sortir d'un autre monde.

On m'avait enfermé dans un asile psychiatrique pour des raisons qui m'échappaient à ce moment-là. Puis, j'avais eu  la visite d'une certaine Dr Marie Colden, une amie de l'agent Bradley. Elle me proposait de m'échapper d'ici et d'enquêter sur un certain Dr Fuller. Responsable de l'Institut Riverside. Qui comprend à la fois, une unité de soin et psychiatrique. Grace à son aide précieuse et ma discrétion, je pouvais m'échapper de cet endroit maudit.

Alors que j'allais sortir, je retrouvais un compagnon de cellule très agité et sans yeux. Un certain Francis Sanders. Il avait un lien avec mon affaire. Celui-ci avait reçu un tableau de la part de Sarah nommé le vagabond. Malheureusement, la discussion avait été interrompue par quelque chose d'invisible. Qui l'avait tué sous mes yeux. Pris de panique, je décidais de m'en aller d'ici au plus vite.

Une fois de retour au manoir Hawkins, je me reposais une nouvelle fois. Faisant encore des cauchemars sur ce qu'il s'était passé. C'était véritablement de plus en plus intense. À mon brusque réveil, je retrouvais immanquablement Colden et... À ma grande surprise Bradley ?! Mais... Je l'avais vu mourir prématurément sous mes yeux et... Il était là devant moi en pleine forme.

Impossible... Je ne comprenais décidément pas ce qu'il se passait. Mais, oui, il était bien là. Il n'avait pratiquement aucun souvenir de ce dont ils nous étaient arrivés. J'avais beau lui expliquer, il ne me croyait pas. Je leur racontait alors ce que j'avais vu dans l'asile et parlait du vagabond. Nous primes la décision d'aller voir la veuve de Sanders pour tenter d'avoir des réponses.

Nous nous y rendions dans son manoir. Magnifique demeure richement décoré. Je tombais nez à nez sur sa femme et Cate. Ce Sanders était tout simplement un collectionneur d'art. Qui était fasciné par les créations de Sarah. En interrogeant sa veuve, j'apprenais que Sarah lui avait offert une peinture portant le nom de "vagabond". Je me devais d'aller dans la gallérie pour l'inspecter moi-même. Sa veuve acceptait sans le moindre refus. Après l'avoir remercié, je retrouvais notre cher contrebandière. Qui me faisait un petit speech sur ma présence et ma curiosité selon elle, malsaine.

Je sortirais du bureau direction la gallérie. Qui est assurément des plus... Bizarre, étrange et l'ambiance, extrêmement malsaine. En inspectant les lieux, je remarquais ainsi ce fameux tableau. Lorsque je le regardais d'un peu plus près, les fenêtres se refermèrent violemment puis la lumière se coupait mystérieusement.

Une... Cette créature hideuse sortait de ce tableau. J'avais dû me cacher silencieusement pour ne pas me faire repérer. Il fallait faire quelque chose, je n'avais guère envie d'être son prochain repas. À dire vrai, j'affrontais le voyageur dimensionnel. Qui se déplaçait de plan en plan parce qu'il éprouve une faim éternel.

Pour me sauver la vie. Je courrais à toute allure chercher une dague particulière que j'avais entr'aperçue auparavant. Je brisais la vitrine, la récupérais pour aller bannir la chose en crevant la peinture. Ouf... J'étais sain et sauf, à un détail prêt que j'allais trancher ma main et que Cate m'en empêchait en me traitant de fou.

Suite à cet incident, on me proposait de retrouver un certain Algernon Drake, un libraire qui est un ami de Sarah et qui pourrait m'aider à comprendre les évènements. Lorsque je m'y rendais. Quelqu'un était déjà venu et était entré par effraction. J'ouvrais donc la porte et enquêtait. Il n'y avait personne...

Juste un coffre que je réussissais à ouvrir avec mes déductions de détective. À l'intérieur, s'y trouvait un mystérieux gros livre tout poussiéreux. Il m'intriguait, je le sortais de là et l'ouvris. D'étranges symboles, une écriture inconnue, mais que j'avais déjà pu constater en arrivant à DarkWater, des dessins. Puis tout d'un coup, le livre s'était mit à s'illuminer de vert émeraude. Tous les livres autour de moi flottaient. C'était... Irréel !

Je ne m'attendais nullement à ça. Et ce qui allait suivre est encore plus insensé et perturbant. Lorsque j'ai regardé le livre, un immense œil vert était apparu au centre des écritures. Il m'avait regardé et... Mon âme avait été projetée dans un autre corps, celui de Colden ?! Je me retrouvais littéralement dans le corps de celle-ci, je n'avais aucune interaction. En revanche, je voyais et vivais ce qu'elle vivait. Je compris alors l'énorme dangerosité du Dr. Fuller. Elle était en danger de mort, il fallait que je l'aide.

Lorsque je fus revenu dans mon propre corps. Je me retrouvais face à Drake pas très ravi et je le comprenais. En réalité, il me prenait pour un voleur. En discutant gentiment avec lui, je comprenais que j'avais consulté une copie du Necronomicon tout autant puissant que l'original. Une sorte de livre détenant des pouvoirs magiques...

Je concluais alors une sorte d'alliance avec lui. C'était un spécialiste en occultisme. J'avais besoin de lui. Nous nous mettions alors en chemin pour tenter de sauver Colden des mains de Fuller. À part de là, les choses se sont totalement corsées pour moi. Je me suis retrouvé, coincé entre deux mondes. Un monde réel et un monde... Je ne saurais dire ce que c'était à vrai dire. Il... Il y avait ce symbole nommé signe des Anciens qui apparaissaient à certains endroits. Une étoile à cinq branche avec un œil au centre. Je ne comprenais absolument rien à ce qu'il se passait.

Parfois, j'entendais aussi la voix de Drake. Qui disait que j'affrontais des forces bien plus puissantes que moi. Cela n'avait vraiment aucun sens pour moi. Puis, je vis une nouvelle fois cette maudite créature se rapprocher de moi. Crier et disparaître mystérieusement. Je finissais par revenir dans le monde réel, descendais en direction de l'asile et découvrais avec horreur Fuller en train de faire des expériences sur cette pauvre Colden morte par... Je ne sais pas quoi, enfin une substance abjecte.

Je sentais, dans un sens, indéniable qu'on se rapprochait du but. En poursuivant mon chemin, je découvrais Sarah vivante portant une camisole de force. Je l'avais sorti de cet enfer. Elle me parlait de ses rêves et de ce que moi, j'avais vécu. Elle le savait. C'était une Oracle... Je l'aidais à s'en aller d'ici, lorsqu'on tombait nez à nez avec Charles... Nous n'avons pas eu le choix que de le tuer... Nous retournions chez elle, pour la suite des évènement qui n'ont fait que de s'accélérer. Drake m'avait demandé d'aller chercher un mystérieux médaillon avec ce symbole identique toujours l'étoile. Une sorte de protection d'après ses dires.


Une nouvelle fois, le livre décidait de me montrer une nouvelle personne. Cette fois-ci Sarah en compagnie de Drake pour bannir définitivement le vagabond. Je vous passe les détails, mais c'était excessivement nuisibles et épouvantable. Suite à ça, tout c'est précipité. Je m'étais retrouvé emprisonné accusé à tort d'avoir déclenché tous ses évènements y compris l'incendie. Il manquait vraiment plus que ça. En prison, j'avais eu droit à la visite de la voix ténébreuse qui ne cessait de me parler. Elle se faisait nommer : le Léviathan. Il me révélait des choses... Sur la nature humaine et sur ce que j'étais censé faire.

Mon esprit était très confus et avait du mal à assimiler toutes ses informations. L'épuisement me gagnait d'heure en heure. J'étais enfermé avec une mission. Me libérer. Mais surtout le libérer lui. Une fois de plus, je me retrouvais confronté à une nouvelle vision d'un autre corps. Cate... La contrebandière. Qui semble-t-il avait des problèmes, le meurtre d'un policier. Et des révélations sur le Culte ou Secte. Que tous les habitants semblaient entretenir un lien avec celui-ci. Mais surtout Fuller, Fitzroy et Charles. Soudainement, une attaque avait eu lieu. Cate s'était retrouvée au piège. Je revenais dans mon corps, cette fois-ci, j'acceptais d'être libérée pour en finir avec cette histoire.

Malencontreusement, Bradley avait été pris de folie. J'avais tout de même un gros pincement au cœur pour lui. Il a été si aimable et coopératif. Il m'avait défendu. Je décidais de le laisser en vie. En contre partie, il me donnait une arme à feu. Je sortais de la prison et constatais avec horreur. Que tous les habitants étaient devenu fou. Je devais me rendre immédiatement à la station de chasse à la baleine. Une fois sur les lieux, mes hallucinations n'ont fait que de s'aggraver. Je l'avais vu, lui le Léviathan. Il était là... Encore une fois, je me suis retrouvé entre deux mondes. Réalité et... Irréel. Mais mes actions, elles étaient bien réelles, parce que j'ai réussi à faire exploser cet endroit et à le libérer...

Je tombais dans l'eau salé, je voyais pour la toute dernière fois le Leviathan enfin libre... Je nageais jusqu'à un autre petit ilot. Je tentais de me sécher et d'avancer. J'étais tellement épuisé et à bout de force. Cette fois-ci, c'était ma propre conscience qui me parlait et m'ordonnait de me bouger les fesses. Tous ses évènements n'avaient pas été le fruit du hasard, bien au contraire. C'était la même chose de ce que j'avais vécu dans mes rêves. Tout ceci n'était qu'un piège... La Pêche Miraculeuse a été voulue par cette créature. Tout avait été écrit d'avance... Fichu destin ! Alors que je progressais. Je tombais sur un dernier tableau me représentant moi. Perturbez, je ne cessais d'entendre des voix. Je hurlais qu'ils se taisent. Je n'en pouvais plus de les entendre. Puis une voix reconnaissable me parler. Colden... Impossible, elle est morte. Comment pouvait-elle être là et me parle ?!

Elle me faisait comprendre que tout ceci était bien réel. Et que son destin a elle était de mourir, pas moi. Puisque j'étais celui qui avait été choisi. Choisi pour quoi faire... Elle finit par me dire de rejoindre l'Oracle qui m'attendait au sommet du Point d'albâtre. Je reprenais mon chemin avec des visions des personnes que j'avais tué : Fuller et Charles. L'endroit est vraiment... Incroyable. La vue sur l'océan et cet étrange phénomène au loin. Je voyais le point d'albâtre. Malgré mon épuisement physique et psychologique, je continuais de le gravir. Pour la dernière fois, j'étais confronté à mes propres visions et conscience qui me parlaient. J'en avais deux... La mienne et... La vérité.

Une fois au sommet, les membres de ce Culte m'attendait avec leur Oracle, soit Sarah qui me révélait alors la vérité sur ce que j'étais pour eux. Un chercheur de vérité. Un humain ayant une très grande sensibilité et réceptivité à ses rêves. Et qu'à partir de maintenant, j'avais le destin de l'humanité entre mes mains et qu'elle ne pouvait me forcer dans mon choix. Une terrible décision...

Je les regardais tous, un des adeptes apportait la dague que j'avais utilisé pour me débarrasser de la créature. Après quelques minutes de réflexion, je prenais la lourde responsabilité d'accomplir le rituel pour qu'ils me laissent tranquilles. Je n'avais à ce moment-là pas idée de ce qu'il allait arriver...

Je me mis au centre d'une peinture. La pluie commençait réellement à tomber. Sarah me retirait mon haut pour que je me retrouvasse torse-nu. Elle m'entaillait alors le ventre sans me tuer. Juste faire couler mon sang puis une phrase sinistre fut prononcée à haute voix par Fitzroy. Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. J'avais enfin le nom de son Dieu qu'elle refusait obstinément de le dire.

Ce qui s'était passé ensuite est déroutant. La plateforme sur laquelle nous étions s'est écroulée. Et en une fraction de seconde décisif, nous l'avons vu apparaitre et se retourner vers nous. Il ... Il était là... Son Dieu... Tout est devenu très flou.

Ceux qui étaient présents, ont commencé naturellement à s'entre-tuer... Je... Je me suis relevé dans une grande colère noire et destructrice. Et... Je les ai massacrés, tous sans le moindre remord. Il... Y avait un portail devant nous. Il s'est enclenché sans que je sache pourquoi. Nous avions invoqué notamment son Dieu et il y avait réellement cet unique passage. Je l'ai emprunté manifestement et évanoui juste après...