Une armée inattendue

Notre fou rire n’arrêtait pas, puis, finalement, nous réussîmes à nous ressaisir. Puis, alors que Tony reprit son repas, je me tournai vers John.

R : Veux tu manger un bout, toi aussi ?

Il acquiesça, un peu gêné, puis, je lui servis aussi un repas.

R : Tu vois, contrairement à ce que cette dragonne a essayé de te faire croire, John, nous ne te rejetons pas, ce n’est pas notre façon de faire, on rit ensemble, on agit ensemble, et, tant que tu seras réglo avec nous, nous le serons avec toi. D’autres de nos amis ont fait bien pire, et, ils ont su se racheter, et, je suis certaine que tu parviendras à trouver ta place en cet univers.

Je me pris aussi un repas, je savais que le docteur et sa petite fille allaient avoir besoin de temps pour se retrouver, tous les deux. Et, je me demandai si ses souvenirs à elle reviendraient, avec ces révélations ou s’il faudrait trouver ce qui avait verrouillé son esprit, ou plutôt, leur esprit, avec celui qu’elle considérait comme son grand-père. C’était peut-être dans la mémoire du docteur, maintenant que j’avais tout débloqué.
Je sortis de la cuisine, une fois le repas terminé, et je demandai au Tardis de préparer une chambre pour notre passager clandestin. Il avait eu une grosse journée, lui aussi, et il allait me falloir le mettre au lit.

R : Bon allez, Tony, ta chambre est prête, et c’est l’heure du dodo !

T : Tu me prends pour un gamin ? Je peux me coucher plus tard que ça, maintenant.

R : Tu ne vas pas commencer à faire la forte tête !

T : Je ne vais pas commencer, je n’ai jamais arrêté !

Je pris un air où le dépit et l’exaspération se mêlaient, ce qui fit éclater tout le monde de rire. Au bout d’un moment, je finis par céder.

R : Bon, d’accord, on va dire que tu es en vacances, et que tu peux dormir un peu plus tard alors.

Et voilà, il commençait à faire ce qu’il voulait de moi.

Après quelques minutes de rigolades, finalement, Tony commença à fatiguer. Aussi, je finis par l’amener dans sa chambre, ma petite revanche à moi. Et il se mit au lit.

R : Bonne nuit Tony, rêve bien de Jenny !

Et je fermai la porte en lui tirant la langue, amusée de son air gêné. Le pauvre, devait croire que personne n’avait rien remarqué. Et, je repris le couloir, tranquillement, pour aller faire un tour dans la bibliothèque, j’avais besoin d’un peu de tranquillité. Je repris l’encyclopédie du Tardis, et je me mis à chercher, tranquillement, par curiosité, des informations sur les créatures de cristal, comme le grand-père de Zezanne. Je me demandais ce que pouvait être ce Soul. Mais, je ne trouvai rien, à croire qu’il était le seul de sa race, ou une créature synthétique inconnue.
Aussi, je reposai le bouquin, et en pris un autre, au hasard, avant de m’installer dans le fauteuil. Je m’immobilisai quelques longs instants, pour écouter le silence. Et, cette quiétude me fit du bien quelques minutes, ce début de mal de tête que j’avais s’envola.

Et mes pensées se tournèrent vers la réunion, cette Lem et Soul avaient fait un sacré boulot en peu de temps, pour retrouver tout ce monde. Et, cette émotion dans le regard et la voix du docteur, j’imaginais à quel point il devait être fier de ce que sa fille avait accompli, lui aussi. Même s’il faudrait lui passer sur le corps pour qu’il le reconnaisse.

Et je pensai ensuite à cette gallienne, je la plaignais un peu, si c’étaient les sontariens, ou Venom qui la retrouvaient en premier, je ne donnais pas cher de son existence, mais, si c’était le docteur, ça pourrait être terrible aussi. Une certitude que j’avais, c’était qu’on la retrouverait, et qu’elle pourrait à nouveau rendre son père dingue.

Je fermai les yeux, et tentai vainement d’obtenir une vision qui pourrait m’amener sur sa trace. Mais, comme ça ne fonctionnait pas, je me dis qu’il fallait que je m’occupe de l’éclat temporel au plus vite.
Et je pensai à Epsilon, qui pourrait être un sacré renfort contre cette créature, il avait peut-être étudié ses capacités, même si elle était bien plus ancienne que lui.

Lorsqu’il me fit cette remarque, j’éclatai de rire.

R : Un seigneur du temps qui soit tout ça, j’ai ce qu’il faut à la maison, mais, je me demande bien s’il existe un seigneur du temps modeste ! Ca s’est bien passé avec Zezanne, la nouvelle n’a pas dû être facile à entendre pour elle.

Puis, je me levai, et je vins me blottir contre lui, j’en avais tellement besoin.

R : Je m’interrogeais sur celui que Zezanne présente comme son grand-père, et que nous avons vu au meeting de Lem. Mais, je ne trouve aucune trace de cette race, dans les encyclopédies. Je suppose que tu dois être au courant de ce qu’il en est, vu que ce sont des choses que tu as vécues.

Je retournai dans mon fauteuil, me sentant un peu lasse, et, je l’invitai à s’assoir. Finalement, tellement épuisée que j’avais laissé mon esprit grand ouvert.

R : Pfiuuu, ce voyage dans ta mémoire, ça m’a vidée, j’en ressors avec tellement d’interrogations, sur ton vécu.

J’aurais aimé lui poser différentes questions, par exemple, au sujet cette jeune femme qu’il avait abandonnée avec son chéri, en lui promettant de revenir la chercher. Après, ce n’était sans doute pas mes affaires, et je me doutais qu’il ne souhaite pas me répondre. Ou sur les différentes personnes que j’avais vues se sacrifier, je me doutais que ces souvenirs étaient pénibles, et je ne voulais pas remuer cette souffrance. Et, pour finir, j’avais été marqué par quelque chose, j’avais vu son visage de la guerre, mais, je n’avais pas vu, parmi les souvenirs les plus violents, le moment de la destruction de Gallifrey, et j’en étais étonnée, ça aurait du être parmi les pires, pourtant. Était ce un verrou que Hennia n’avait pas pu forcer ?

Finalement, je décidai de changer de conversation, je me doutais que ce genre de sujet puisse être gênant, et je ramenai la discussion sur la conférence de Lem.

R : Bref, oublions ça. J’ai été impressionnée par cette réunion, et par le nombre de personnes que Lem a pu ramener, en aussi peu de temps. Et surtout, par ce que ta fille a pu accomplir, et le nombre de personnes et de peuples qui se montrent prêts à lui venir en aide. Même des sontariens ! On en était arrivés à un point où je m’attendais presque à voir arriver un Dalek. Mais, cette Lem, c’est qui, en fait ?

C’était vrai, je n’avais pas fait le rapprochement, je devenais sa grand-mère adoptive, ce coup de vieux, subitement. Je dus tirer une trôle de tête qui amusa mon époux.

R : Et ça fait combien, six générations entre elle et Grandma ?

Et histoire de le faire paniquer un peu.

R : Il faudra que je raconte ça à maman, qu’elle devient arrière-grand-mère, du coup.

J’éclatai de rire, malgré la fatigue qui me gagnait. J’avais quand même pas mal ri, en ce jour plutôt funèbre, je remarquai. Et quand il me répondit sur Soul, j’avais encore plus de questions que de réponses, je ne savais toujours pas de quelle race il était, de quelle planète il venait, s’il existait d’autres créatures comme lui. Le conseil des huit, je supposai qu’il y en avait sept autres, comme lui, mais, étaient t’ils encore de ce monde ? Après tout, le docteur avait dit que lui et Zezanne avaient vaincu ce conseil. Oh, je finirais bien par le découvrir, c’était plus drôle de découvrir que de se faire tout expliquer.
Et voilà, je devenais comme le docteur.

Et la conversation évolua sur Lem. Une vieille amie chez qui il faut se balader nu, l’idée me fit rire.

R : Je suppose que tu as du emmener Jack chez elle. Ca a dû être marrant. Et je me demandais, la femme aux yeux rouges qui est restée silencieuse toute la réunion, je suppose qu’elle représentait la proclamation des ombres, d’après toi, c’est que la proclamation doit quelque chose à Jenny, ou elle n’était là qu’en observatrice ? Et, ce que j’ai trouvé impressionnant, c’est que certains de ces peuples se haïssent, et, malgré tout, ils acceptent de se tolérer pour une cause commune. Ca laisse de l’espoir pour une paix possible dans l’Univers.

Et, si quelqu’un pouvait le faire, c’était Jenny. Mais, il resterait toujours des races trop belliqueuses pour ça. Notamment des boites de conserve.

R : John, qu’est ce que j’en pense ? C’est quelqu’un qui n’a pas mauvais fond, qui n’a jamais eu de chance, ni de reconnaissance, et, qui peut changer, avec le temps, et l’influence des bonnes personnes. Après, lui et Zezanne, ce sont de grandes personnes, et, si les choses évoluent dans ce sens, je ne vais pas me comporter comme maman, moi.

Je le regardai avec un regard taquin.

R : Et, je crois que ta fille aussi a un soupirant !

Il avait raison, j’avais besoin de dodo, aussi, je me calai bien confortablement dans ses bras, et je m’endormis très rapidement. Je rêvai de beaucoup de choses, de ce que j’avais découvert dans les souvenirs du docteur, mais également de ce qu’il s’était passé ces derniers moments.

Et le rêve vira, je me retrouvai dans le Tardis de Mary, en compagnie de sa grand-mère qui me fusillait du regard, les reproches qu’elle m’avait faits me trottaient dans la tête, et je n’arrivais pas à m’en sortir. Et, finalement, après une nuit un peu agitée, je finis par me réveiller, dans le canapé où je m’étais endormie, sans me rendre compte qu’un petit lutin s’était amusé à me peindre des moustaches et des lunettes sur le visage.

Je me levai, et descendis me préparer un petit déjeuner, et je récupérai l’éclat temporel et me mis à jouer un peu avec, il allait falloir aller le remettre en place, celui-là, comme c’était prévu au départ, et permettre à l’Histoire de reprendre son cours. Finalement, je posai le fragment en sécurité, lorsqu’un petit bonhomme à la crinière flamboyante, et l’air encore endormi entra dans la pièce.

T : Elle a bien dormi, la frangine ? Pas trop rêvé des miracles de l’Univers ? Tu sais que tu as une drôle de tête, le matin, au réveil ? Enfin, je devrais dire, plus drôle qu’en temps normal !

Je pris un air exaspéré, il commençait les escarmouches de bon matin, sans même avoir le temps de se réveiller

R : Et oui, j’ai bien dormi, et toi ?

Il se plongea dans son bol de céréales.

T : Bien dormi, moi, avec toutes les belles choses que j’ai découvertes.

R : Et, aujourd’hui, nous allons t’emmener sur une planète peuplée de mathématiciens, que des férus de maths ! Ca te fera travailler.

T : Tu plaisantes, ça n’existe pas une telle planète ! Si ?

R : En fait, je n’en n’ai aucune idée, mais ça serait marrant, non ?

T : Parle pour toi !

Et nous repartîmes dans un fou rire à la Tyler.

Je ne comprenais pas trop la raison de leur amusement, et me sentis exclue de l’affaire, aussi, je descendis à ma chambre me faire un peu de toilette. Et, en arrivant devant le miroir, je compris ce qu’il en était, je me demandais bien à quel moment il avait pu faire ça, et, surtout, avec quelle complicité.

R : TTTTTTTTTTOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNYYYYYYYYYYYYYYY

Pendant ce temps, en haut, mon frère entendit le cri, et annonça d’un air détaché.

T : Ah, je crois qu’elle a vu !

Dans ma salle de bains, je levai les yeux au plafond, je sentais qu’il y en avait une qui se marrait bien, de son côté. Et je lui fis un clin d’œil, avant de la menacer gentiment.

R : Et j’en connais une que, si elle continue à aider Tony à me faire des coups de la sorte, elle va finir peinte en vert !

Et je continuai ma toilette, en ourdissant une vengeance qui promettait d’être terrible. En attendant, je décidai de ne pas entrer dans son jeu, et de jouer la carte de l’autodérision. Et je me sortis une tenue de l’époque de Zorro, avec le chapeau, l’épée, le fouet et tout ce qui allais avec. Puis, je remontai, et j’entrai dans la pièce d’un pas résolu et un air facétieux. Je ne voulais pas m’énerver et gâcher la bonne ambiance.

R : Quelqu’un a demandé Donna Rosa de la Vega ? Prête pour aller remettre ce fragment à sa place, et restaurer le temps tel qu’il ne devrait pas avoir bougé. Ensuite, j’ai une otage à secourir, une fois de plus…

Je m’assis à la table, et me pris une grappe de raisin que je commençai à manger, grain par grain. Ca faisait du bien, un peu de fraicheur. Et, pendant ce temps, je réfléchissais à la façon la moins adulte possible pour faire payer à mon andouille de frère.


R : Je vois qu’il y en a un qui a eu la nécessité d’exprimer son besoin de faire le Picasso sur mon visage !

T : Ton visage ressemble déjà à un Picasso, au naturel, j’ai juste essayé de cacher la misère !

Et tout le monde qui éclata de rire, ce qui ajouta à mon malaise. Aussi, je quittai la pièce, toute rouge ! Et j’allai m’installer dans la bibliothèque.

T : Ma sœur est tellement parfaite qu’il faut bien que je l’humanise un peu, non ?

Je partis me réfugier dans la bibliothèque, non parce que j’étais vexée, mais surtout parce que cette migraine revenait, c’était pénible, et ça ne voulait pas partir. Je m’installai bien au fond de la salle, dans la pénombre, et, je fermai les yeux. J’avais envie de faire un tour à mon frère, pour me venger, mais là, je n’arrivais pas à me concentrer, mes tempes battaient comme des tambours. Gentiment, Mon petit loup me fait apparaitre un verre d’une décoction pour faire passer ça, et je la bus, malgré le goût affreux, et la douleur diminua rapidement.

J’entendis mon docteur qui entrait dans la bibliothèque, et qui s’approcha. C’est à ce moment que le tardis fut secoué très violemment, je me retrouvé projetée au bas du canapé, alors que le présentoir à livres s’écrasait dessus, même en pleine déconfiture, le Tardis avait pensé à me protéger.

J’allais créer un portail pour m’extraire de là-dessous, lorsque mon docteur vint à mon aide. Et il me tira de là-dessous avec une grande dextérité.

R : Merci mon beau chevalier, qui respecte enfin la tradition, et vient au secours de la belle gente dame, prisonnière de la méchante sorcière-étagère.

Et je partis dans un petit rire nerveux.

Puis, le docteur s’informa auprès du Tardis de ce qu’il s’était passé, et j’entendis que nous pourrions, en sortant, devenir les proies du vashta Nerada, je me rappelais les avoir croisés sur la planète silvestre, et ça ne me disait rien qui ne vaille. Ces bestioles étaient des prédateurs impitoyables, et intangibles.

Puis, je me tournai vers l’interface, en époussetant ma tenue.

R : Et ces survivants, que sait t’on d’eux ? Y a-t-il moyen de les téléporter ici, histoire de les mettre en sécurité ?

Mais, il allait falloir aller chercher des pièces sur place, nous n’y couperions pas, il allait falloir sortir, dans cette zone hostile.

R: Un plan, chéri? Et, on ne met pas mon frère en danger!

J’enfilai la combinaison en avalant le cachet, décidément, qu’est ce qu’ils avaient tous à me faire avaler des trucs au goût infect ? Je dus tirer une sale tronche, en tout cas. Et, en plus, mon petit Tardis avais superbement ignoré mes questions ! Elle se transformait en docteur, avec le temps !

R : Si j’ai bien compris, quand il s’agit de Vashta Nerada, il faut courir ? Alors, courons !

Je saisis une lampe, et l’allumai, pour m’assurer de son bon fonctionnement. Elle avait une puissance d’éclairage assez impressionnante.

R : Mon petit loup, prend bien soin de mon petit frère, de notre petite fille et notre futur petit gendre !

Je regardai le docteur, en m’attendant à le voir tirer une mine déconfite. Le jour où John l’appellerait papy promettait d’être drôle ! D’ailleurs, je ressentis un peu d’amusement dans le Tardis, il y en avait une qui devait savourer ces moments, qui divergeaient tant d’autres périodes beaucoup plus triste. Et, je me promis de faire en sorte de faire régner une forme de bonne humeur dans cette cabine bleue.

Je pris la main de mon docteur, et m’avançai vers la porte, même si je n’étais pas très rassurée, je faisais tout pour ne pas le montrer. Et je sortis du Tardis.

Je fus frappée immédiatement par l’atmosphère, ici, sinistre, glaciale et tellement silencieuse. Je me dis que la plupart des cimetières étaient bien plus accueillants que cette planète, et j’en eus la chair de poule.
J’entendis la porte du vaisseau se refermer derrière moi, plus de fuite possible, de toute façon, la fuite n’était pas dans mes objectifs. Et, je m’avançai à la suite de mon époux, qui, lui, devait savoir où aller, en gardant la torche en bandoulière, et mon sonique dans la main. Je ne savais pas s’il me servirait, mais il me rassurait.

R : Mon frère sais à qui s’en prendre, et je ne sais pas trop pourquoi il m’en veut ainsi, certainement qu’il compense le manque d’affection dont j’ai fait preuve à son égard pendant le temps où j’étais enfermée là-bas, dans ce monde. J’étais trop égoïste, et j’ai fait souffrir tout le monde, mon frère, ma mère, Pete, Allonzo, et tant d’autres. Mais, je vais trouver quelque chose de très spectaculaire pour lui faire payer les graffitis, je n’ai pas encore trouvé quoi, encore. Je voudrais que, au moins le temps de ce voyage, il ait une vraie grande sœur, et non le fantôme que je lui ai imposé. Alors, même si ça m’a embêtée au début qu’il se soit glissé en clandestin dans le Tardis, je suis contente de pouvoir passer un peu de temps avec lui, et d’avoir une certaine complicité.

Nous avancions sur un chemin assez sombre, et, sans ces lampes surpuissantes, je n’aurais pas donné cher de nos chances de survie, et, je passai mon temps à contrôler nos ombres.

R : Je me demande ce que sont ces gens qui ont débarqué en ce monde, qui peut être assez suicidaire pour venir en un endroit pareil. Un endroit où personne ne serait à l’aise, ici, à part, peut-être, un simulacre.

Puis, il me montra une carte, et je la mis à jour avec mon sonique, finalement, j’avais bien fait de le garder à la main, et pas dans une poche de ma veste qui aurait été à l’abri de la combinaison. L’emplacement du complexe apparut, nous avions quand même bien avancé, mine de rien, et nous étions à peu près à mi-chemin du complexe.

R : Ce que j’aimerais savoir, c’est comment nous avons atterri sur cette planète, est ce que quelqu’un nous y a attirés, et pourquoi ? Besoin de nous ? Ou simple malveillance ? Et, dans ce cas, qui nous attend dans ce complexe ?

Mine de rien, j’étais curieuse de le découvrir. Je devenais comme mon docteur, avide d’expérience et d’apprentissage !

( suite forêt de la mort dans le présent )